Une poésie du théâtre, du jeu... de la scène où les visages et les corps enfouis apparaîtront où les ombres surgiront. Une magie folle ne demandant qu'à opérer.
Ce texte va se ramifier de jour en jour... Des liens sont tissés. A vous de les suivre.
J'aimerais tant que le silence ne règne pas sur ce blog, n'ayez pas peur vous aussi de laisser vos traces... C'est la raison d'être de ce blog. Le silence fait toujours plus peur que les cris alors n'hésitez pas criez de toute la force de vos poumons. Merci.
Lundi 28 mai 2018 - début "Les tréteaux rouges"
Avec la pointe du pied
Tendu et la cheville
Aux tendons arc-boutés
La jambe effilée
Soutenant
Chaque élancement
Elle s'élance sur la scène.
Une courte pause
Pour le souffle
La respiration est à soutirer
Tout au fond
Au fond du corps.
L'élan du cœur
Ensuite avec le sang
Qui court en ses artères
Fluide et rapide
La circulation sanguine
L'irrigue toute entière.
Des petites pointes
Des petits bonds
Avant de relâcher la pression
Et tout cela afflue
Reflue
Peu à peu une marée bleue se forme
Dans un rythme régulier
L'oxygène passe par les poumons
La trachée la gorge la bouche
Et son nez
Aux narines frémissantes.
L'air s'expulse
Elle inspire
Et goûte à la vie retrouvée.